Le premier épisode de Loire Sentinelle est arrivé à son terme : trois mois 85 jours exactement d’une généreuse aventure, d’un bout à l’autre du fleuve. Vient maintenant le temps des remerciements.

Paimboeuf. 24 juillet 2022.

On s’est quitté·es en douceur avec les résident·es, en se disant à bientôt plutôt qu’au revoir – la suite de l’aventure Loire Sentinelle est un à-venir si proche qu’on pourrait presque le toucher. Et puis, comme on ne dit jamais vraiment au revoir à la Loire, on s’en est retourné·es dans l’autre sens de ses eaux, à contre-courant, jusqu’à la borne kilométrique 825, à Chalonnes-sur-Loire, notre port d’attache.

Un retour au quotidien qui s’accompagne d’un coup d’œil dans le rétroviseur, en plus d’une étrange sensation d’inadéquation à la terre ferme – sans doute faudra-t-il se réacclimater, « se reterrestrer ». Sensation qui toutefois s’estompe à mesure que le temps passe, que l’on délaisse la pagaie, que l’on se déleste de nos sacs et de tout notre barda. Nostalgie. Prolifération d’images contrastées, de souvenirs vifs, d’émotions fortes…

En cette fin d’expédition et en écho à tous ces moments partagés au fil de la Loire, nous tenions à remercier une longue liste de personnes donnant corps et âme, pas seulement aux collectifs qu’elles animent, mais aussi à ce qu’on ose appeler, quand on se prend à rêver, « peuple ligérien ». Seuls leurs prénoms sont mentionnés ici, une manière de conserver une certaine discrétion tout en levant le voile sur un projet nécessairement collectif, impliqué.

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Loire Sentinelle - Quentin Hulo
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